Artistes

Robert Daout


Parallélement à une vie active dans de nombreux domaines je peux dire que j'ai toujours été passionné par le dessin et la peinture.


Très proche de ces deux domaines le travaille de la matière m'inspire beaucoup.


Depuis les années 70 j'ai travaillé dans des domaines artistiques, mais les premières toiles datent du début 80, ce sont surtout à cette époque des nus, mais bien vite j'ai testé divers disciplines, le travail du plastique entre autre.


Il m'est venu alors l'envie de m'essayer dans des toiles en relief, c'est pour l'instant la majorité de ma production artistique en parallèle avec la photo numérique un tout autre domaine qui me passionne tout autant.


Dans un avenir proche je voudrais également faire quelques toiles à l'aérographe pour connaitre d'autres sensations mais voilà ça c'est pour plus tard !


A vous de me suivre !


Daout R


Gatien Dardenne


Houyet (Belgique) ->  Bango (Sénégal)

 

Gatien Dardenne vient d'un petit village des Ardennes belges : Houyet.

 

C'est un artiste nomade; un passionné des courbes, des allures, des reflets; un grand rêveur, un idéaliste peut-être !

 

Maréchal-ferrant puis ferronnier, il parcourt le monde avec sa forge dans un camion.

Après une halte sous les oliviers marocains, il s'installe en brousse, à Bango, à quelques souffles de vent de la célèbre île de Saint-Louis du Sénégal...

 

Cette terre "sauvage" reflète l'instant qui passe dans un présent où les rêves d'artistes se métissent à l'harmonie du moment.

 

Il y crée son premier centre de formation où il transmet sa passion et son savoir-faire à des jeunes désireux d'apprendre le métier de forgeron.

Un centre de formation devenu un atelier familial où le sable couvre le sol, où le fer prend vie.

 

C'est aussi à Bango que l'artiste vit : dans un décor surprenant, le long de la rive du fleuve Sénégal.

 

Entre ciel bleu et sable rougeoyant, l'artiste crée ses sculptures métalliques.

 

Avide d'authenticité, il entrelace dans ses œuvres son amour pour  son pays d'adoption et le secret des grandes forêts ardennaises de sa Belgique natale.

Milo Dardenne


Ce fils de la Lesse est aussi d'Ardenne. Il est rugueux comme l'Ardennais, tant qu'il n'a pas apprivoisé sa confiance.


Si Milo Dardenne était un cépage, ce serait un bourgogne. Un vin âpre à la première gorgée,

mais gouleyant dès la seconde. Un Savigny-lès-Beaune de chez Jean-Marie Giboulot, par exemple.


Quand on lui parle de son travail de peintre , il répond simplement : "Je suis arrivé au bon moment.

Dans ma peinture,  les gens retrouvent l'histoire de leur enfance. Aujourd'hui, les traditions rurales foutent le camp!"


Ce n'est donc pas dans un élan passéiste qu'il a choisi de célébrer les artisans de la terre.(Pirson J-P)









Francine Damilot




Céramiques émaillées et céramiques raku

























Carole Dekeijser


Naît de parents hors du commun. Géomètre cartographe au Congo belge, son père, André Dekeijser,

épousa Huguette Siccart pour réaliser leurs rêves d’aventure en devenant exploitants agricoles en notre colonie, le Congo anciennement belge, puis dans les vastes étendues brésiliennes.

Ils permirent ainsi à leur fils et à leur fille de vivre un début de vie que bien des enfants n’osent même pas espérer.

De retour en Belgique, sa mère occupa une importante situation dans une entreprise de génie civil, et son père pratiqua la sculpture.

Dessinateur exceptionnel, il transmit ce don à sa fille. Celle-ci exprima dès l’enfance un réel talent doublé d’une grande rigueur.

Après avoir abordé des études de kinésithérapie, qu’elle n’exercera pas, elle choisira simultanément les arts graphiques, l’écriture, le théâtre, le chant à texte et classique [avec une voix de soprano-dramatique], le tout salué par le même succès, tant sur le plan personnel que public.

Carole Dekeijser commença sa vie professionnelle comme dessinatrice scientifique  dans le service de recherche médicale du Professeur Haumont de l’Université de Louvain-la-Neuve-en-Woluwe.

Pratiquante d’arts martiaux, elle suivit, dès 1980, des cours d’Aïkido dans le dojo de Michel Evrard-Thøelen à Boitsfort.

Les jumeaux de ce dernier décidèrent, à l’âge de cinq ans, de remarier leur père.

Ils gagnèrent l’adhésion de Carole Dekeijser. Au bout d’un an de complot,  ils amenèrent ce dernier à entériner leur choix avec enthousiasme.

De 1982 jusqu’au décès de l’Artiste le 2 mai 2008, le couple Evrard-Thøelen / Carole Dekeijser vécurent un amour sans faille, fait de complicité, de créativité et d’humour.

En 1990, Carole Dekeijser travailla pour le service de biologie de l’Université Libre de Bruxelles,

illustra de multiples ouvrages scientifiques, notamment pour le service neuropsychiatrique de l’hôpital militaire, ainsi que pour la société pharmaceutique Parke Davis.

Pour travailler en famille, elle entra en qualité d’illustratrice publicitaire et scientifique dans l’entreprise TTT-Styling-Design,  entreprise créée spécialement pour elle par son époux. Elle codirigea celle-ci jusqu’en 1999.

Elle y fit de la peinture artistique sur carrosserie,des livres pour enfants, et y donna des cours d’aérographe pour illustrateurs professionnels.

Technique qu’elle refusa d’utiliser pour ses œuvres.

Parallèlement, Monsieur Daniel Cahen, directeur de l’Institut Royal des Sciences Naturelles, la chargea d’illustrer une importante exposition sur l’évolution.

Le succès de celle-ci dépassa toute espérance, son originalité première étant une représentation exclusivement féminine de l’évolution de l’homme.

Motivées par le succès, les autorités lui proposèrent de participer à toutes les grandes manifestations scientifiques de l’Institut.

En 1999, à la demande de son époux, elle quitta l’Institut Royal des Sciences Naturelles pour se consacrer exclusivement à sa peinture.

 

Sa formation, ses relations professionnelles et amicales lui firent côtoyer de nombreux scientifiques,

philosophes et autres avec lesquels elle partagea leurs passions et leurs découvertes.

La pratique des Arts martiaux - Judo, Taekwondo, Aïkido et Aïkiken - lui firent aborder les ancestrales conceptions philosophiques orientales de l'univers.

Elle se passionna pour le tir à l’arc, à l’arbalète, et pour les armes de poing de très gros calibre.

Carole Dekeijser accumula les documents de tous genres qui lui servirent de référence pour tous ses travaux.

Cette insatiable curiosité analytique de toute chose l'aida considérablement dans l'exercice de sa profession, où elle tenta d'appliquer une extrême rigueur.

Cette manière de vivre et de travailler lui permit de traiter les illustrations comme de véritables œuvres

d'art que ses clients purent mettre sous cadre sans que le thème de base, une fois sorti de son contexte commercial, ne soit dérangeant.

Sa peinture artistique obéit aux mêmes règles de précision.

Sa pulsion créatrice permanente, sereine, et, en général assez joyeuse, se nourrit de ses acquis culturels et professionnels.

passionnée de métaphysique, ses peintures sont des univers où se dissimulent tous les thèmes abordés lors de ses conversations et de ses recherches personnelles.

La fréquentation de chercheurs de tout bord fait en sorte que son approche de l’art et, en corollaire le contenu de ses œuvres, sont spécifiques à des sources d’inspirations, intrinsèquement différentes de beaucoup d’autres artistes.

Ceci sans aucun jugement de valeur.

Pour être différents des autres, il faut penser différemment à des choses différentes.

 

Le titre de philosophe lui fut attribué, à son corps défendant -  elle insiste sur le fait qu’elle n’est détentrice d’aucun diplôme de ce genre - par la presse, puis par le public.

Aujourd’hui, vu l’ampleur que prend cette appellation « incontrôlée »,  elle accepte d’assumer ce titre, ceci avec énormément d’humour.

 

Tout est sujet à recherches et à création. Je vous invite à entrer dans son monde intérieur.

Visitez ses peintures de loin, de près, à la loupe parfois, mais surtout : toujours avec votre imagination.

Winnie Fouassin


Très jeune, l’artiste apprit à contempler la nature, à admirer ses couleurs, ses formes, ses contrastes !


A 4 ans déjà, elle fit ses premières photos ! Depuis, des milliers de photos


s’accumulent avec l’envie de pouvoir un jour prendre le temps d’apprivoiser


avec le pinceau cette nature photographiée sur toutes les coutures !


En venant vivre sa retraite heureuse à Grande Trussogne (Celles),


elle s’est mise à l’aquarelle… et aux balades, sans se séparer de son appareil


photographique, toujours prête à fixer l’INSTANT MAGIQUE d’une atmosphère !


Membre de deux Clubs photos en région namuroise et


poursuivant des formations FCP, elle cherche à perfectionner cet art…


L’artiste présente quelques Winnographies qui vous feront découvrir une autre manière


de faire de la photo, c’est-à-dire de capter de la lumière et divers autres sujets.


La photo a été, dès son enfance un moyen de conserver le souvenir d’une émotion


face à une fleur, un minéral, une ambiance, un paysage, un événement… en toutes saisons !


Du concret, elle passe aussi à l’abstrait… par des prises de vue de détails ou de ses Winnographies.


Depuis 2005, elle a déjà accroché ses œuvres (aquarelles et photos) aux cimaises


de Rochefort, Yvoir, Beauraing, Ciney, Dinant, Celles, Foy-Notre-Dame, Hour,


Perwez, Houyet, Hastières, Namur, LLN, Boignée (Sombreffe), Natoye et


à Bruxelles à la Galerie RAS’ART en janvier et maintenant au Pôle Beaurinois, pour la 4ème fois.


Reportages de mariage, diaporamas d’une journée de balade, d’une fête sont également des créations qui la passionnent.

Martine Guisset


Depuis 1995

Académies, Ecoles, Peintres privés reconnus,

Des recherches personnelles… sur tous supports, toutes techniques, m’ont apporté énormément sur tous les plans .

 

Ce parcours émaillé aussi de « regards intérieurs »,

de « développement personnel » de « travail sur moi »…,

de « rêveries »… du désir d’approfondir l’élan délicieux

de l’expression artistique, m’a permis un contact

plus authentique avec moi-même, un geste pictural nouveau…



Expositions

Collectives et personnelles

En Belgique, France, Italie, Luxembourg, Chine



Collectionneurs

En Belgique, France, Angleterre, Luxembourg, Australie…











Joyeaux


Un être à deux têtes, ont dit Anne Pirson et Philippe Palamin de MAtélé :

Lor et Emeraude, eux répondront qu'ils SONT UN artiste à deux cœurs...

Quand l'un peint, l'autre écrit,  quand l'un compose de la musique, l'autre danse... Ensemble, leur vie est une seule et même création...

 

 

Lor est un artiste polyvalent qui , même s'il est né en Belgique et aime particulièrement la beauté de notre région, est universel.

Les couleurs et les formes de ses photopeintures le disent par leur diversité qui touchent bon nombre de personnes.

Ses images ? Des fresques nous permettant de quitter l'intellect et de se laisser traverser par cette immense énergie que l'artiste donne et transmet dans les peintures qu'il en fait.

Lor par son œil innocent, transforme en or tout ce qu'il photographie et peint la beauté comme il respire.


Inspiré par tout ce que la vie peut donner à voir, il nous invite à recevoir ces images passées sous son regard de poète qui voyagent du concret à l'abstrait.....

Ses PhotoPeintures traduisent un regard apparemment sans forme donc sans jugement sur chaque personne ou chose de la vie.


Pour lui la réalité n'est pas celle que l'on croit voir en regardant le monde extérieur.

La réalité n'est surtout pas celle que l'on analyse à partir des projections et des peurs.

La réalité est celle que l'on perçoit avec son cœur.




Anne-Marie Lauwers



C'est par hasard que je me suis mise à la peinture, n'ayant jamais suivi de cours j'ai pris quelques

renseignements autour de moi pour débuter.


Complètement autodidacte,  j'ai débuté en 1986 par la peinture sur soie et l'aquarelle.  Je n'ai continué qu'avec l'aquarelle et un peu de pastel, ceci pendant 13 ans.  Après un arrêt total de 7 ans, j'ai repris la peinture en me lançant dans la peinture acrylique et puis la peinture à l'huile.  J'ai complètement abandonné l'aquarelle.


Je suis passionnée par les visages et les oiseaux.  De temps en temps je fais un peu d'abstrait.   

Si vous souhaitez me contacter : rue du Village, 54 à 5560 Finnevaux - GSM 0495/ 11 58 03













Pol Ledent



Loin des routes balisées - et trop fréquentées - de l'académisme, loin des sentes périlleuses du modernisme, Pol Ledent continue de tracer un chemin original. Sujet de prédilection pour cet artiste houyetois : la nature , " la nature vive " sommes-nous tenté d'écrire, car l'expression nature morte n'est vraiment pas ici d'application.

 

Le peintre nous invite donc à re-découvrir avec lui des coins de campagne que nous pensions connaître, et dont les charmes - trop familiers ? - nous avaient souvent échappé. " Quelle vanité que la peinture qui attire l'admiration par la ressemblance de choses dont on n'admire point les originaux ! " disait Pascal, prouvant ainsi que, pour génial qu'il fût, il n'avait sans doute pas compris grand-chose à l'art. " Quelle merveille que la peinture, dirons-nous plutôt, qui nous fait percevoir la beauté dans les choses où l'on ne pensait pas - ou plus - la trouver ! "

 

Nous voici donc sur les bords de la Lesse ou de la Meuse, au plus profond d'un bois, dans quelque jachère aux confins d'une prairie, sur une colline dominant un modeste hameau… Saisonnière, la peinture de Pol Ledent nous fait assister à l'explosion printanière des arbres fruitiers, des aubépines et des genêts, sur un fond de tendre verdure. Et puis voici l'été : la lumière jaillit de partout ; la couleur éclate en taches multiples. Coquelicots, bleuets, campanules, berces… les humbles fleurs des champs mêlent leurs coloris pour enchanter notre regard. Mais déjà, somptueux, s'annonce l'automne : sous le pinceau de l'artiste, les feuillages et les ciels se parent des couleurs les plus inattendues. Les brouillards noient le fond des vallées, les nuages virent au noir, la neige se met à tout envahir : l'hiver est là !

 

On l'aura compris, l'art de Pol Ledent, que les spécialistes qualifieraient sans doute de postimpressionniste, mérite d'abord l'appellation de romantique, au sens le plus noble du terme, car il s'adresse prioritairement au cœur : sans mièvrerie ni affectation, l'artiste donne libre cours à une sensibilité authentique. Sensibilité ou sensualité ? La question mérite au moins d'être posée, tant semble perceptible l'attachement quasi physique que porte le peintre à son sujet.

 

 

Techniquement, si la couleur et la lumière dominent, le dessin, discret, n'est jamais absent, et l'on devine, préalable à l'exécution de la toile, une étude minutieuse de sa composition. Bref, par l'authenticité de son inspiration et la qualité de sa réalisation, la peinture de Pol Ledent est de celles qui transcendent les modes et ont toutes les chances de passer à la postérité. C'est tout le mal que nous pouvons lui souhaiter…

Gérard Liebenguth


Né le 24 septembre 1950, à Bruxelles, Gérard a grandi dans une famille de six garçons, à Jette dans le quartier Esseghem.

 


Après un parcours scolaire classique, il a entamé et terminé avec succès les études artistiques à l’école supérieure des arts plastiques Saint Luc.

 


Après un service Militaire obligatoire, il a travaillé en free-lance pour plusieurs agences de publicité.


 

Il s'est ensuite tourné vers une carrière de commercial dans le secteur de la construction.


 

Père de cinq enfants, Gérard a laissé en sommeil pendant de nombreuses années ses élans artistiques.

 


Devenu Papy et ayant plus de loisirs depuis le départ de ses enfants, il renoue, après une longue absence, avec les pinceaux, la couleur et l'écriture artistique.


 

Dans la vie, Gérard aime aller à l'essentiel et cela se reflète dans les couleurs et le graphisme qu'il utilise

Anne Peckel


Que dire? Ce n’est pas facile…

Bruxelloise de naissance, Waterlootoise pendant 15 ans, et Houyetoise depuis plus de 20 ans.

 

 

À l’âge de 12 ans, j’ai reçu mon premier appareil photo.  Depuis, ma devise est prendre un instant au temps, capturer un moment éphémère c’est ça la magie de la photo. Une expression, un paysage, un instant de vie, toutes les merveilles autour de nous, toutes ces choses que nous voyons juste un instant, j’aime les photographier.

La photo, c’est aussi les souvenirs à partager… une mémoire sur papier.

 

L’image en soi m’a toujours captivée…  Alors pourquoi ne pas essayer aussi la peinture? J’ai commencé par la gouache, puis la peinture à l’huile…j’ai eu la chance de participer à quelques expos dont plusieurs à Houyet,  Pondrôme,  Ciney, Celles…

 

 

L’arrivée du numérique a boosté l‘envie de la créativité. Et plus besoin de compter le nombre de clichés…!

Ensuite il y a eu la découverte  de la macrophotographie…Là, j’ai passé des heures à photographier de minuscules gouttes d’eau.  Un monde à part…..

Le numérique permet bien des audaces, mais la base doit rester une photo réussie.

Les nuages font aussi partie de ce monde à part,  le pouvoir créatif y a toute sa place!

 

Voila en quelques mots celle qui se présente à vous.

Jeannine Poncelet




Céramique, four primitif et cuisson raku. Peinture à l'huile, acrylique et à la chaux.

Nicolas Rouard


Nicolas Rouard, alias Zolas, est né en Belgique en 1973 et a commencé la sculpture en 1990.

 

Ce jeune artiste est un autodidacte, il créé sans base, sans modèle de référence.

Chacune de ses œuvres est le fruit de son esprit créatif inspiré par ses émotions à l'état brut.

La craie frissonne presque tant la très forte sensibilité de Zolas passe à travers elle.

 

Pureté des lignes, générosité des formes, le noir et le blanc donnent le ton...

 

Enfant de Houyet et très attaché à ses racines,

Zolas, a eu l'idée d'assembler des galets de la Lesse qui l'a vu naître.

Une autre approche artistique non moins intéressante et étonnante.

Zolas a participé à plusieurs expositions d'artistes locaux

et est très vivement encouragé par ses amis artistes et autres.

Pour lui, la sculpture lui offre l'évasion et invite le spectateur au voyage dans l'émotion.









 

William Van Cutsem


Né le 13 septembre 1944 à Bruxelles.

Très fort en maternelles, nul en primaires, il rêve à longueur de journée. Il se souvient de la colère de l’institutrice de 4ème primaire lorsqu’il refusa de recopier un arbre qu’elle avait dessiné au tableau.


Ses cahiers sont couverts de combats d’avions avec les trajectoires des balles en rouge et en bleu, ces incessants combats qu’on retrouve tout au long de son œuvre.

Premier de classe en secondaires ses parents rêvent d’en faire un pharmacien ou un notaire mais il ne veut rien entendre et termine ses secondaires à Saint-Luc en artistiques.

Au jury de fin d’année le peintre Louis Van Lint, qui en fait partie, lui décerne la grande distinction.


En novembre 1966 il commence sa carrière comme professeur d’arts plastiques à Saint-Luc de Bruxelles jusqu’en 2000. Il donne cours aux architectes, graphistes, ameublement, publicitaires et aux préparatoires.

Roland AE Collignon


Je m’appelle Roland AE Collignon, on me dit essayiste, musicien et peintre belge, né à Liège en 1949 et vivant en Belgique, que je n’ai jamais quittée. Mais encore ? Il existe au moins trois familles génétiques sur cette planète et je fais partie d’une minorité invisible, moins de 3 % qui passe le plus clair de son temps à réfléchir, à raisonner et résoudre des problèmes, la cogitation étant l’élément indispensable à notre survie comme le bois l’est au castor. On doit ronger ! Loin de moi l’idée de ramener tout à la psychologie comportementale ou a la socio phénoménologie, mais ces éléments étaient indispensables pour m’aider à me connaître et comprendre ce que j’étais, qui j’étais vraiment. Ce besoin obsessionnel à fini par activer des latences enfouies en moi. En fait, on trimballe tous des bagages qu’il suffit d’ouvrir. Nous avons tous la même potentialité à activer. Je suis entré aux Beaux Arts de Liège en 1967 avant d’entamer plus tard des études supérieures, mais l’intégration en milieu scolaire était difficile, je m’ennuyais profondément à ces cours qui ne m’intéressaient pas. Peu convaincu du système, mon intégration dans le monde professionnel et le monde en général fut assez difficile aussi, avec cette impression d’être obligé de donner dix tours de manivelle là où les autres en donnaient un ! Les arts par contre ne me posaient pas de problèmes. La pratique de la musique, le violoncelle, l’écriture, le dessin, tous ces éléments m’ont recadré, comme la méditation d’ailleurs, nécessaire au repos de l’esprit.Je voulais tout connaître, tout découvrir, je ne me sentais jamais prêt, remettant sans cesse l’ouvrage, d’ailleurs, la plupart de mes tableaux en contiennent d’autres enfouis sous les couches.Bref, je suis à la retraite, plus actif que jamais et très heureux de ce « coming out », donc merci de cette occasion de partager tout cela avec vous ! 


 

 

Avis aux artistes de la commune.

Nous souhaitons mettre en valeur les richesses artistiques de notre commune.

Faites-nous parvenir un DVD de vos oeuvres afin que nous puissions

les montrer à nos visiteurs.

 

Vous ne disposez pas encore d'un DVD ? Nous vous aidons pour sa réalisation.